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Compositeur Musique additionelle Librettiste Parolier Metteur en scène Chorégraphe Producteur création Producteur version




Musical
0001 - A Danish Yankee at King Tut’s Court (1923)
Musique: Richard Rodgers
Paroles: Dorothy Crowthers • Herbert Fields • Richard Rodgers
Livret: Dorothy Crowthers • Herbert Fields • Richard Rodgers
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Génèse  

Le spectacle de fin d'année de l'Institute of Musical Art dans lequel Richard Rodgers fait ses études. Il s'agit du spectacle proposé à la fin de sa troisième année (sur trois). Deux représentations…

Genèse: C’est peut-être le plus intéressant des trois spectacles créés à l’IMA pendant les études de Rodgers. A Danish Yankee in King Tut’s Court s’est joué deux fois, le 31 mai et le 1er juin 1923. Basé sur le roman de Mark Twain, A Connecticut Yankee in King Arthur’s Court (1889). Le musical a introduit de nombreuses références à l’actualité: la découverte récente en Egypte de la tombe du Roi Toutânkhamon. Le sujet est simple: «Ce qui aurait pu se passer dans la tombe de Toutânkhamon, s’il avait été retrouvé plus vivant que mort.» Le Yankee danois dont parle le titre était George Nielsen, le concierge de l’Institute of Musical Art, qui allait bientôt prendre sa retraite. Le spectacle débute par la célébration du trois millième anniversaire de Sa Majesté Toutânkhamon qui vient d’être réveillé … Cette cérémonie est brutalement interrompue par la capture de George Nielsen, le Yankee danois, qui a creusé vers le bas dans l’espoir de trouver le Roi Toutânkhamon, car il aimerait que ce dernier le remplace à l’IMA. Le Roi Toutânkhamon est donc en vie et célèbre son anniversaire, même si sa fille Sulfite n’a, elle, pas pu être réveillée. Le Yankee danois propose de la ranimer et est dûment récompensé en devenant directeur du nouvel «Insti-Tute-ankh-Amen». Dans une scène comique, Nielsen interviewait de nouveaux enseignants (ce qui permettait une satire des membres actuels du corps professoral) puis montait une production lyrique, dans laquelle plusieurs opéras classiques (joués la semaine précédente à l’IMA, qui rappelons-le est une école de musique) étaient parodiés. Ce spectacle fut très apprécié…

Résumé:

Création: 31/5/1923 - *** Inconnu (***) - 2 représ.



Musical
0002 - Prisoner of Zenda (The) (1924)
Musique: Richard Rodgers
Paroles: Herbert Fields
Livret:
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo:

Un spectacle amateur créé pour la Benjamin School for Girls. Une seule représentation!

Genèse:

Résumé:

Création: 23/3/1924 - *** Inconnu (***) - représ.



Théâtre
0003 - Melody Man (The) (1924)
Musique: Richard Rodgers
Paroles: Lorenz M. Hart
Livret: Herbert Fields
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo:

Genèse:

Résumé:

Création: 13/5/1924 - Central Theatre (Broadway) - 56 représ.



Musical
0004 - Dearest Enemy (1925)
Musique: Richard Rodgers
Paroles: Lorenz M. Hart
Livret: Herbert Fields
Production originale:
2 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Commentaire  Génèse  Liste chansons  

Dearest Enemy est un musical avec un livret d'Herbert Fields, des paroles de Lorenz Hart et une musique de Richard Rodgers. Il s'agissait de la première des huit musicals écrits par le duo Rodgers & Hart et l'écrivain Herbert Fields, et la première de plus de deux douzaines de musicals de Rodgers & Hart à Broadway. Le musical se déroule en 1776, pendant la guerre d'indépendance américaine

Genèse: Création Hart a eu l'idée de ce musical en voyant une plaque à Manhattan sur Mary Lindley Murray. Hart, Rodgers et Fields ont d'abord proposé leur musical au père de Fields, Lew Fields, afin qu'il la produise, mais il a refusé, pensant qu'une histoire sur la Guerre d'Indépendance ne serait pas du tout commerciale. À l'époque, Rodgers et Hart étaient de jeunes auteurs-compositeurs totalement inconnus, mais en mai 1925, ils ont écrit des chansons pour une revue caritative, "The Garrick Gaieties", qui est devenue un succès surprise, et leurs chansons sont devenues des succès. Finalement, George Ford, mari d'Helen Ford - qui jouera dans la création - a accepté de le produire. Le musical a été décrit par certains critiques comme une opérette et par d'autres comme un véritable opéra comique. Ford a présenté un Try-Out du musical, encore intitulé "Dear Enemy" à l'Ohio Colonial Theatre en juillet 1925. Après de profondes réécritures, il s'est joué pendant une semaine à Baltimore, pour un second Try-Out, au début de septembre 1925, juste avant Broadway. La production de Broadway a ouvert le 18 septembre 1925 au Knickerbocker Theatre et a fermé le 22 mai 1926, après 286 représentations. Mis en scène par John Murray Anderson, le casting comprenait Flavia Arcaro (Mary), Helen Spring (Jane), John Seymour (Capitaine Harry Tryon), Helen Ford (Betsy Burke), Charles Purcell (Capitaine Sir John Copeland), Alden Gay (Caroline), Marian Williams (Annabelle), Jane Overton (Peg), Andrew Lawlor Jr. (Jimmy Burke)… Le succès du spectacle a conduit à de nombreux autres musicals Rodgers & Hart. Malgré une belle série de représentations, des critiques très favorables et un US Tour réussi, les reprises ont ensuite été peu nombreuses. Revivals Le musical a été repris en 1976 au Goodspeed Opera House, dans le cadre de la commémoration du bicentenaire de l'Indépendance Américaine, et en 1996 au 42nd Street Moon à San Francisco. Dans le cadre d'une création TV, la pièce a été jouée en novembre 1955. Elle est aujourd'hui disponible en DVD.

Résumé: L'histoire est basée sur un incident de la guerre d'indépendance américaine en septembre 1776 lorsque Mary Lindley Murray, sous les ordres du général George Washington, a retenu assez longtemps le général William Howe et ses troupes britanniques en leur servant du gâteau, du vin et leur faisant la conversation dans sa maison de Kips Bay, à Manhattan. Cet épisode a permis à quelque 4 000 soldats américains, fuyant leur défaite de la bataille de Brooklyn, de se rassembler à Washington Heights et de rejoindre les renforts afin de réussir une contre-attaque. La patriote Mary Murray rassemble des jeunes femmes pour coudre des uniformes pour les soldats américains. Mais elles sont tristes de l'absence de leurs jeunes hommes. La séduisante fille de Mary, Jane, ramène le fils du général britannique Tryon, Harry, chez elle; elle le trouve charmant. Son commandant, le général Howe, et quelques officiers britanniques réquisitionnent la maison de Mary comme quartier général temporaire. Mary demande à la maisonnée de belles jeunes femmes de décourager les soldats britanniques, mais les filles ont envie d'engager avec l'ennemi bien plus qu'une simple conversation. Georges Washington envoie un mot à Mary lui demandant d'essayer de retenir Howe et ses officiers pendant la nuit. La fougueuse et féministe nièce irlandaise de Mary, Betsy Burke, rentre à la maison vêtue seulement d'un tonneau après qu'un chien lui ait volé ses vêtements alors qu'elle nageait. Le capitaine britannique Sir John Copeland lui a généreusement fourni le tonneau. Bien que divisés par la nationalité et le sexisme de Copeland, ils tombent amoureux ("Here In My Arms"). Mary organise un bal pour les officiers britanniques, promettant de leur montrer quelques-unes des beautés de la campagne locale. Les soldats britanniques sont heureux de passer du temps à se rafraîchir et à se livrer à la musique, à la danse et au flirt au manoir Murray. Betsy et Sir John rêvent d'être ensemble une fois la guerre terminée alors que Jane et Harry tombent également amoureux ("Bye and Bye"). Le messager de Mary est capturé et Betsy se porte volontaire pour informer le général Washington. On lui dit de retourner chez Mary et, lorsque la côte serait dégagée pour que les soldats américains puissent se déplacer, d'allumer une lanterne puis de l'éteindre. À son retour, Sir John et elle reconnaissent leur amour l'un pour l'autre. Lorsque Sir John s'endort, Betsy allume le signal. Les soldats américains marchent vers le nord en toute sécurité. Sir John est capturé mais, dans un épilogue se déroulant après la fin de la Gurerre d'Indépendance, il est libéré et peut épouser Betty.

Création: 18/9/1925 - Knickerbocker Theatre (Broadway) - représ.



Musical
0005 - Girl Friend (The) (1926)
Musique: Richard Rodgers
Paroles: Lorenz M. Hart
Livret: Herbert Fields
Production originale:
2 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Commentaire  Génèse  Liste chansons  

Au début de la saison, Richard Rodgers et Lorenz Hart avaient créé Dearest Enemy (). Ils avaient récolté un succès majeur. Vers la fin de la saison, l’équipe a connu un autre triomphe avec The Girl Friend qui a tenu l’affiche 301 représentations avant d’entreprendre un US Tour de quatre mois dans huit villes. Les performances ingrates d’Eva Puck et de Sammy White, le livret enjoué d’Herbert Fields et les chansons de Rodgers et Hart ont tous contribué à une soirée qui a plu au public et à la critique.

Genèse: The Girl Friend a ouvert sur Broadway au théâtre Vanderbilt le 17 mars 1926 et a fermé le 27 décembre 1926 après 301 représentations. Produit par Lew Fields (le père d'Herbert), mis en scène par John Harwood et des chorégraphie de Jack Haskell, le casting met en vedette Sammy White, Eva Puck et June Cochrane. White et Puck étaient mariés et artistes de vaudeville bien connus de l’époque.

Résumé: Kitty Brown rencontre Robert Mason, un jeune avocat, lors d'un voyage sur un chemin de fer du Canadian Pacific, mais ils sont séparés quand il va galamment à la recherche de son sac perdu et finit par être abandonné quand le train part. Le seul moyen pour Kitty d’obtenir un logement à l’hôtel est de se faire passer pour l’épouse de Richard Dennison, un homme qui doit arriver à l’hôtel le lendemain, où il rencontrera ses beaux-parents, les Burke, et se verra donner 200.000$ s’il peut prouver que sa femme et lui sont mariés depuis un an. Bien sûr, M. Dennison arrive un jour en avance – ivre – tout comme les Burke, qui étaient dans le même train que Kitty. De nombreuses complications s’ensuivent. Un histoire secondaire concerne la relation entre Jennie et Jerry, la préposée au téléphone et au bureau de nuit, ainsi que celle entre Mr et Mrs Burke, clients particulièrement exigeants de l’hôtel.

Création: 17/3/1926 - Vanderbilt Theatre (Broadway) - 301 représ.



Musical
0006 - Peggy-Ann (1926)
Musique: Richard Rodgers
Paroles: Lorenz M. Hart
Livret: Herbert Fields
Production originale:
2 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Commentaire  Génèse  Isnpiration  Liste chansons  

Après le succès de The Girl Friend (), les deux oeuvres suivantes du duo Rodgers et Hart ouvrent deux nuits consécutives à la fin de décembre 1926: Peggy-Ann () (27/12/1926, 333 représentations) et Betsy () (28/12/1926, 39 représentations). La premier était un musical frais et ambitieux et est devenu l’un des plus gros succès de l'équipe mais le second fut un flop rapide qui a tenu l'affiche un peu plus d’un mois seulement.

Genèse: Le musical a ouvert à Broadway au Vanderbilt Theatre le 27 décembre 1926 et a fermé le 29 octobre 1927, après 333 représentations. Il a été produit par Lew Fields (le père de Herbert) et Lyle D. Andrews. Mis en scène par Robert Milton, il met en vedette Helen Ford dans les rôles de Peggy-Ann, Lester Cole, Lulu McConnellet Betty Starbuck. Le musical était considéré comme audacieux pour son époque: il n’y avait pas de chœur d’ouverture et pas de chansons pendant les 15 premières minutes. L’intrigue, racontée dans un long rêve, se concentre sur les fantasmes de Peggy-Ann. Dans la vraie vie, elle est la nièce du propriétaire d’une pension à New York et la fiancée d’un gars du quartier. Dans ses rêves, elle s’échappe de la terne réalité et devient une riche aventurière avec yacht et mari. Sa première à Broadway a eu lieu le 27 décembre 1926 et le musical a tenu l’affiche durant 333 représentations. Il est arrivé à la fin d’une année incroyable pour Rodgers & Hart: cinq de leurs spectacles se sont joué à Broadway en 1926 - le cinquième, Betsy ouvrant juste le lendemain de Peggy Ann! Pour la version de Londres, le musical a été un peu adapté pour le rapprocher de la norme, avec des bribes de l’histoire de «Dick Whittington». La critique de Stage a estimé qu’une chanson dans la boîte de nuit était très inappropriée, et il y avait de «désagréables insinuations dans plusieurs des paroles de Lorenz Hart».

Résumé: Le personnage-titre (interprété par Helen Ford, dans sa deuxième de trois comédies musicales de Rodgers et Hart, après Dearest Enemy () et avant Chee Chee ()) vit à Glens Falls, New York, et s’ennuie de sa vie. Elle vit dans une pension de famille et est fiancée à Guy Pendleton (Lester Cole), commis d’épicerie. Elle veut vivre des aventures qu’elle ne pourra jamais réaliser dans une petite ville. Et bien qu’elle admette qu’il y a beaucoup de choses dans la vie qui valent théoriquement plus que de l’argent, il faut malheureusement beaucoup d’argent pour les acheter. Elle s’échappe dans ses rêves ce qui nous donne une série d’escapades surréalistes à New York: une visite un grand magasin appartenant à son fiancé Guy Pendleton, un voyage à bord de son yacht de luxe, et à Cuba, où elle se rend dans un centre de villégiature et de course. Ces rêves sont exactement ce dont elle a besoin pour se débarrasser de son ennui, et à son réveil, elle décide que la vie réelle et simple avec Guy à Glens Falls est exactement ce qu’elle veut.

Création: 27/12/1926 - Vanderbilt Theatre (Broadway) - 333 représ.



Musical
0007 - Hit the Deck (1927)
Musique: Vincent Youmans
Paroles: Clifford Grey • Leo Robin
Livret: Herbert Fields
Production originale:
4 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Commentaire  Génèse  Isnpiration  Liste chansons  

L'histoire concerne Loulou, la propriétaire d'un café de Newport, et sa quête pour convaincre son amant, Bilge (un marin), de l'épouser.

Genèse: Hit the Deck! de Vincent Youmans est l’un des plus grands succès de la saison, et un parfait complément au triomphe du compositeur en 1925, No, No, Nanette (). Les deux spectacles avaient pour vedette féminine Louise Groody, et les deux étaient des exemples vivants des musicals joyeux de l’époque qui offraient une alternative «intelligente» aux opérettes romantiques à l’ancienne. La partition contenait deux chansons à succès: la ballade Sometimes I’m Happy et la chanson Hallelujah!. La série à Broadway à donné naissance a un bel US Tour, une production londonienne populaire et deux adaptations cinématographiques. Mais le musical a été le dernier succès de Youmans à Broadway, et bien qu’il ait contribué à des chansons remarquées pour d'autres spectacles plus tard, il n’a plus jamais présenté un autre blockbuster. Le succès de Hit the Deck! doit avoir été particulièrement doux pour Youmans après son expérience aigre avec Oh, Please! ()plus tôt dans la saison. Ce musical fut le dernier musical de Louise Groody à Broadway. Elle apparaîtra une dernière fois à New York fut dans la pièce de théâtre A Church Mouse en 1933. En plus de ses rôles principaux dans No, No, Nanette () et Hit the Deck!, elle avait déjà été mise en vedette dans les gros succès de Jerome Kern, The Night Boat () et Good Morning Dearie (). Au cours de sa carrière, elle a présenté des chansons mémorables comme Tea for Two, I Want to Be Happy, Sometimes I’m Happy, Blue Danube Blues et Good Morning, Dearie.

Résumé: Loulou est la propriétaire d'un café à Newport. Elle tombe amoureuse de Bilge, l'un des nombreux marins qui fréquentent son restaurant chaque fois qu'ils sont au port. Mais Bilge hésite à envisager le mariage. Alors Loulou prend la pette fortune dont elle a hérité et le suit jusqu'en Chine. Quand elle semble enfin avoir réussi à persuader Bilge de se marier, ce dernier découvre qu'elle est riche. Bilge ne veut plus se marier mais Loulou remporte son long combat en acceptant de céder son argent à leur premier enfant.

Création: 25/4/1927 - Belasco Theatre (Broadway) - 352 représ.



Musical
0008 - Connecticut Yankee (A) (1927)
Musique: Richard Rodgers
Paroles: Lorenz M. Hart
Livret: Herbert Fields
Production originale: Lew Fields
8 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Génèse  Isnpiration  Liste chansons  

A Connecticut Yankee a été le premier de trois musicals de Richard Rodgers et Lorenz Hart à ouvrir au cours de la saison. Il est devenu leur plus long succès à ce jour, avec 418 représentations (dans l’ensemble des musicals que créeront Rodgers et Hart, A Connecticut Yankee est leur deuxième plus gros succès, dépassé uniquement en 1942 par By Jupiter, qui s’est joué 427 représentations). A Connecticut Yankee a été suivi par le décevant She’s My Baby (seulement 2 mois), puis par Present Arms, un modeste succès qui a tenu l’affiche quatre mois et qui a donné lieu naissance au standard You Taken Advantage of Me.

Genèse: Création (1928) A Connecticut Yankee a ouvert à Broadway au Vanderbilt Theatre le 3 novembre 1927 et s’est joué jusqu’au 27 octobre 1928 pour 421 représentations. Mis en scène par Alexander Leftwich, avec des chorégraphies de Busby Berkeley, il met en vedette William Gaxton (Martin/The Yankee), Constance Carpenter (Alice Carter/The Demoiselle Alisande la Carteloise), et June Cochrane (Maîtresse Evelyn Al Belle-Ans). Ce fut un énorme succès à Broadway. Ce fut une grande surprise quand la production londonienne - avec un titre plus « anglais » - A Yankee at the Court of King Arthur - a été un flop, avec seulement 43 représentations. Revival (1943) Un revival a ouvert à Broadway au Martin Beck Theatre (l’actuel Al Hirschfeld Theatre) le 17 novembre 1943 et a fermé le 11 mars 1944, après 135 représentations. Mis en scène par John C. Wilson et chorégraphié par William Holbrook et Al White, Jr., il a mis en vedette Vivienne Segal (Lt. Merrill/Queen Morgan Le Fay), Dick Foran (Lt. Martin Barrett), Vera-Ellen (Maîtresse Evelyn Al Belle-Ans), et Robert Chisholm (Admiral Arthur/King Arthur of Britain). Autres versions Une adaptation télévisée est diffusée sur NBC en décembre 1955, avec Robert Eddie Albert, Robert Janet Blair, Robert Gale Sherwood et Robert Boris Karloff. New York Center Encores! a présenté une version semi-concert en 2001, avec Christine Ebersole (Fay Morgan/Morgan Le Fay), Henry Gibson (Arthur Pendragos/King Arthur), Ron Leibman (Sir Launcelot) et Jessica Walter (Guinevere).

Résumé: Dans les années 1920, dans le Connecticut, Martin va épouser Fay. Quand une des anciennes conquêtes, Alice, lui rend visite, Fay l’assomme avec une bouteille de champagne dans une crise de jalousie. Alors que Martin est inconscient, il se retrouve dans ses songes à la cour du roi Arthur en 528. Surnommé "Sir Boss" par Arthur, Martin tente d’industrialiser de Camelot, ce qu’il fait, en y installant entre autres des téléphones et des radios. Pendant ce rêve, il tombe amoureux de Demoiselle Alisande, qui est ensuite kidnappée par la sœur maléfique du roi, Morgan Le Fay. Martin sauve Alisande juste au moment où il se réveille et se rend compte qu'il devrait épouser Alice de nos jours au lieu de Fay. Le revival de 1943 a été retravaillé par Rodgers et Hart. Le contexte a été changé pour s’adapter au contexte de guerre de l’époque, et le spectacle a montré un chevalier et sa demoiselle dans une jeep. "Morgan Le Fay" a été transformé en une sorcière, véritable anti-héroïne, et la chanson To Keep My Love Alive a été écrite spécialement pour ce revival.

Création: 3/11/1927 - Vanderbilt Theatre (Broadway) - 418 représ.



Musical
0009 - Present Arms (1928)
Musique: Richard Rodgers
Paroles: Lorenz M. Hart
Livret: Herbert Fields
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  Liste chansons  

Richard Rodgers et Lorenz Hart ont créé trois de leurs musicals durant la saison 1927-1928. A Connecticut Yankee est devenu le deuxième plus long spectacle de leur partenariat, mais She’s My Baby a été un flop qui n’a tenu l'affiche que deux mois. Cependant, ils ont terminé la saison avec un modeste succès, mais succès quand-même, Present Arms. La partition comprenait You Took Advantage of Me, l’un de leurs plus grands succès, présenté par Joyce Barbour et Busby Berkeley, qui ont également chorégraphié le spectacle.

Genèse:

Résumé: Un homme de Brooklyn sert comme soldat à Pearl Harbor. Il tombe amoureux d’une fille qui appartient à la noblesse anglaise. Mais elle est aussi courtisée par un Allemand, qui cultive des ananas à Hawaï. Afin de faire bonne impression, notre jeune de Brooklyn se fait passer pour un capitaine mais il est découvert et expulsé de l’armé. Il perd la fille, jusqu'à ce qu'il fasse ses preuves dans un naufrage.

Création: 26/4/1928 - Brooks Atkinson Theatre (Broadway) - 155 représ.



Musical
0010 - Chee Chee (1928)
Musique: Richard Rodgers
Paroles: Lorenz M. Hart
Livret: Herbert Fields
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  Commentaire  Liste chansons  

Des vingt-trois musicals de Rodgers et Hart de Broadway, Chee-Chee a connu la plus courte série de représentations, et ce n’est que 50 ans plus tard, en 1976, quand Rex<:span> a fermé après 49 représentations seulement, qu’un autre musical de Rodgers connaitra une si courte vie.

Genèse:

Résumé: Li-Pi Tchou, le fils du Grand Eunuque, et sa femme Chee-Chee fuient Pékin car Li-Pi n'a aucune envie de devenir lui-même eunuque, ce qu'exige son métier. Au cours de leur voyage, ils sont attaqués par des tartares, des moines et des brigands. Chee-Chee est kidnappée mais Li-Pi Tchou la sauve. Lorsque le grand eunuque rattrape son fils et lui ordonne de se préparer pour la grande opération, Chee-Chee et son amie Li-Li Wee s'arrangent pour qu'un ami kidnappe d'abord puis remplace Li-Pi par le chirurgien local.

Création: 25/9/1928 - Brooks Atkinson Theatre (Broadway) - 31 représ.



Musical
0011 - Fifty Million Frenchmen (1929)
Musique: Cole Porter
Paroles: Cole Porter
Livret: Herbert Fields
Production originale:
2 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Synopsis  Génèse  Liste chansons  

Fifty Million Frenchmen est un musical avec un livret d'Herbert Fields et une musique et des paroles de Cole Porter. Il a ouvert ses portes à Broadway en 1929 et a été un grand succès. Il a été adapté pour un film deux ans plus tard. Le titre fait référence à la chanson à succès de 1927 Fifty Million Frenchmen Can't Be Wrong de Willie Raskin, Billy Rose et Fred Fisher, qui comparait les attitudes libres dans le Paris des années ‘20 à la censure et à la prohibition régnant aux États- Unis .. L'intrigue de la comédie musicale est cohérente avec les intrigues standard garçon-rencontre-fille des musicals de la première moitié du XXe siècle.

Genèse: Fifty Million Frenchmen de Cole Porter a été qualifiée de «Musical Comedy Tour of Paris», et le tract pour le Try-Out de Washington tentait de séduire le public avec la promesse d’un «tour de luxe». Oui, pour le prix d’un «siège réservé», un spectateur pourrait «se promener dans les bois dans une barouche ouverte (calèche), visiter des champs de bataille, boire des cocktails au champagne au bar du célèbre Ritz, manger de la pâtisserie française chez Rumpelmeyer ou faire des galipettes au Moulin Rouge». Cet itinéraire imaginatif et provocateur comprenait également «La Tombe de Napoléon, la Madeleine, les cartes postales osées du Café de la Paix, les douairiers dansant avec les gigolos, les Citroën de Montmartre, les cocottes françaises, le Harry’s American Bar, la Place Vendôme, le Château Madrid et enfin le cher American Express». Ainsi, pour le prix d’un billet de théâtre (la place la plus chère pour la production de Broadway vendue pour 5,50$), le spectateur pouvait faire tout ce voyage accompagné par la musique de Cole Porter qui contenait de sublimes sérénades ( You Do Something to Me ) ou des demandes impertinentes ( Where Would You Get Your Coat?). Cole Porter avait été un peu joué à Broadway, mais c’est le spectacle qui l’a mis en pleine lumière. Il s’est joué pour 254 performances, a offert un trésor de chansons mémorables, et a finalement été filmé deux fois. Fifty Million Frenchmen a été créé à Broadway au Lyric Theatre le 27 novembre 1929 et a fermé le 5 juillet 1930 après 254 représentations. L’ouverture a eu lieu un mois après le krach boursier de 1929. Mis en scène par Monty Woolley avec des chorégraphies de Larry Ceballos , une scénographie de Norman Bel Geddes , la distribution met en vedette William Gaxton dans le rôle de Peter Forbes, Geneviève Tobin dans le rôle de Loolooloo Carroll, Betty Compton dans celui de Joyce Wheeler et Lester Crawford dans celui de Billy Baxter.

Résumé: Peter Forbes, un jeune millionnaire américain à Paris, parie avec son ami Billy Baxter qu’il peut survivre un mois sans sa ligne de crédit tout en tentant de gagner la main de Looloo Carroll, une jeune fille qu’il aime. Il devient guide touristique, gigolo et magicien — endurant d’innombrables humiliations — avant de gagner le pari et les faveurs de la jeune fille. Les autres personnages incluent l’ami de Peter, Michael, et l’amie de Looloo, Joyce, qui font équipe pour quelques numéros. Une grande partie de la comédie est fournie par Violet Hildegarde, une touriste de New York qui cherche à être choquée, et May DeVere, une artiste de cabaret à la recherche d’un homme assez primitif pour satisfaire ses besoins.

Création: 27/11/1929 - Lyric Theatre (Broadway) - 254 représ.



Musical
0012 - New Yorkers (The) (1930)
Musique: Cole Porter
Paroles: Cole Porter
Livret: Herbert Fields
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  Génèse  Liste chansons  

The New Yorkers is a musical written by Cole Porter (lyrics and music) and Herbert Fields (book). Star Jimmy Durante also wrote the words and music for the songs in which his character was featured. The musical premiered on Broadway in 1930. It is based on a story by a cartoonist for The New Yorker, Peter Arno, and E. Ray Goetz. The musical satirizes New York types, from high society matrons to con men, bootleggers, thieves and prostitutes during Prohibition. The musical includes Porter's famous, sad song about a prostitute, "Love for Sale", which was banned from the radio for its frank lyrics. The original Broadway production received mostly good reviews and ran for 168 performances.

Genèse: The musical was "built to order around star comic Jimmy Durante, indisputably featured special material (songs as well as bits) that wouldn't scan without Schnozzola himself delivering it." In fact, Durante himself wrote 5 of the 17 songs featured in the musical—the only 5 songs in which he was a featured performer. Ray Goetz, who was the producer of the show as well as production supervisor, wanted to help audiences forget the Great Depression and so made The New Yorkers "as bright and sparkley as possible-from the variegated costumes and the Arno settings to the large and dynamic cast...He also featured a young group that had never appeared on Broadway as the stage band for the show: Fred Waring and his Pennsylvanians." The clean-cut band sang as well as played instruments. New Yorkers began pre-Broadway tryouts at the Chestnut Street Opera House, Philadelphia, on November 10, 1930 and then moved to the Shubert Theatre, Newark on November 24, 1930. The musical opened on Broadway at the Broadway Theatre on December 8, 1930, this theatre's first stage production,[6] and closed on May 2, 1931 after 168 performances. Direction was by Monty Woolley, choreography by George Hale,[6] special numbers staged and directed by Fred Waring, and production supervised by E. Ray Goetz. Costumes were by Peter Arno and Charles Le Maire, and the set design was by Dale Stetson, based on sketches by Peter Arno. The conductor was Max Meth. The cast featured Frances Williams as the hostess Mona Low, Charles King as Al Spanish, Hope Williams as Alice Wentworth, Ann Pennington as Lola McGee, Marie Cahill as Gloria Wentworth, the Fred Waring Orchestra, Lou Clayton as Cyril Gregory, Eddie Jackson as Ronald Monahan, Jimmy Durante as Jimmie Deegan, Kathryn Crawford as May (later replaced by Elisabeth Welch), and Oscar Ragland as Mildew. (Clayton, Jackson & Durante were a successful vaudeville act.) The musical was performed at the Marriott Theatre in Lincolnshire in 1996. "Musicals Tonight!" presented the musical as a staged concert in April 2003 in New York City. The "Lost Musicals" series presented The New Yorkers at Sadler's Wells Theatre, London, in March and April 2009, starring Anna Francolini as Alice and Dawn Spence as Mona Low. The New York City Center presented it in March 2017 in their Encores! staged concert series with Tam Mutu, Scarlett Strallen and Kevin Chamberlin, directed by John Rando.

Résumé: Wealthy New York socialite Alice Wentworth has a romantic interlude with Al Spanish, a nightclub owner and bootlegger. During their time together, they escape from the police and go to the bootlegging factory, among other adventures. Jimmy Deegan and his buddies Ronald and Oscar aid in their escapades, invent a new alcoholic drink, murder Feet McGeehan and assist with the gangland wedding of Al and Alice, while offering tributes to money, wood, and "The Hot Patata". Jokes and songs about alcohol, and how far people will go to get it, such as "Drinking Song" and "Say It With Gin", reflect the musical's origin from the Prohibition period.

Création: 8/12/1930 - Broadway Theatre (Broadway) - 168 représ.



Musical
0013 - America's Sweetheart (1931)
Musique: Richard Rodgers
Paroles: Lorenz M. Hart
Livret: Herbert Fields
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  Synopsis  Génèse  Liste chansons  

The show is a Hollywood satire. Two young lovers hitchhike to Hollywood to make their fortune. The girl hits it big and she loses interest in her boyfriend, who hasn’t done well. As the result of talking pictures, the tables are reversed, and the boy is a big star and the girl is down, but they make up.

Genèse: The musical, which opened in February, 1931, at New York's Broadhurst Theatre, was the last of the "early" Rodgers and Hart musicals, and the team's final stage collaboration with Herbert Fields, with whom they had created such smash hits of the twenties as Peggy-Ann, A Connecticut Yankee, and Dearest Enemy. Among the stars were Jack Whiting as Michael Perry, Rodgers and Hart regular Inez Courtney as Madge, popular French star Jeanne Aubert as popular French star Denise Torel, and newcomer Harriette Lake (who would later change her name to Ann Sothern) as Geraldine March. The reviews were mixed-to-excellent, with some critics waxing rhapsodic over the Fields/Rodgers/Hart skewering of movieland, while others (notably Dorothy Parker) found the songs pleasant and the book less so. (Ms. Parker also commented on the fact that Jeanne Aubert's husband had gone to court to prevent his wife's stage career. "Say what you will, the man is obviously a drama critic" she noted in true Parker fashion.) After a modest but successful run on 135 performances, America's Sweetheart virtually vanished. For that matter, so did Rodgers and Hart. In spite of their great glee in tweaking tinsel town, it appeared that work was more plentiful for them in Hollywood, and they headed west to write a series of screen musicals (the most noteworthy of which was the gloriously innovative Love Me Tonight with Jeannette MacDonald and Maurice Chevalier). They stayed away from Broadway for almost five years. When they returned to in November 1935, with Jumbo, their style had grown noticeably more sophisticated.

Résumé: Michael and Geraldine, came to Hollywood from St. Paul, Minnesota, determined to be silent-movie stars Geraldine becomes a success, Michael doesn't. Then come the talkies, and the situation reversed: Geraldine has a lisp (remember Marion Davies?), and now Michael is the hot property. Needless to say, love wins out in the end. First mooted as Came the Dawn, then Come Across, it finally appropriated Mary Pickford's nickname to become America's Sweetheart

Création: 10/2/1931 - Broadhurst Theatre (Broadway) - représ.



Musical
0014 - Pardon My English (1933)
Musique: George Gershwin
Paroles: Ira Gershwin
Livret: Herbert Fields • Morrie Ryskind
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  Génèse  Liste chansons  

Genèse: Producers Alex A. Aarons and Vinton Freedley approached the Gershwins to create a showcase for the talents of English music hall star Jack Buchanan, and linked them with Fields and Ryskind, whose book required the actor to appear in dual roles, lower-class German thug Golo Schmidt and upper-crust British nobleman Michael Bramleigh. The sophisticated Buchanan had no problem portraying Bramleigh but was unable to capture the essence of Schmidt. The show opened in Philadelphia to critical pans. Rather than proceed to Broadway, the creative team added characters and expanded the role of police commissioner Bauer, played by radio's "Baron Munchausen", Jack Pearl. The revised production opened in Newark on January 2, 1933, but it was obvious that Buchanan was still a major problem. He bought out his contract and the producers replaced him with dialect comedian George Givot. The production opened on Broadway on January 20, 1933, at the Majestic Theatre and ran for 43 performances. The book was directed by John McGowan, the production was staged by producer Vinton Freedley, and the musical numbers were staged by George Hale. In addition to Givot and Pearl, the cast included Josephine Huston as Bauer's daughter Ilse and musical-comedy star Lyda Roberti (her speciality was a "polyglot of Polish, German, and near-Hungarian") as Gita Gobel. According to Ben Brantley, "By the time it hit Broadway it was a desperately stitched patchwork that ran for 33 performances before exiting into oblivion. It was, Ira Gershwin later wrote, 'a headache from start to finish'." The critics unanimously condemned it. In 1982, a producer discovered a number of the musical's manuscripts in the Warner Brothers warehouse in Secaucus, New Jersey. The score was pieced together and performed at the Library of Congress in concert in 1987. Elektra Records released a studio cast album featuring John Cullum and William Katt in 1993. New York City Center's Encores! presented a staged concert in 2004, with a revised book by David Ives. Directed by Gary Griffin and choreographed by Rob Ashford, it featured Brian d'Arcy James as Golo/Michael, Emily Skinner as Gita, Jennifer Laura Thompson as Frieda (originally Ilse), and Rob Bartlett as Bauer. 42nd Street Moon, San Francisco, California, presented a staged concert in November 2006. The European premiere took place on November 29, 2009, at the Dresden State Operetta in Dresden, translated by Wolfgang Adenberg, directed by Holger Hauer and conducted by Ernst Theis.

Résumé: In order to promote the sale of beer and wine, the German government bans the sale of all non-alcoholic beverages. In retaliation, Golo Schmidt opens Club 21, a speakeasy where patrons can imbibe such forbidden drinks as cream soda and ginger ale. Police Commissioner Bauer makes it his mission to shut down the illegal operation. Golo decides to disrupt a birthday celebration for Bauer, but while en route to the party he is struck by a car and knocked unconscious. When he awakens in Bauer's home, he believes he is Michael Bramleigh, a wealthy, sophisticated member of British society. He eventually falls in love with Bauer's daughter Ilse and proposes marriage. A birdhouse falls on Bramleigh, and his memory returns. Golo once again, he has no memory of his relationship with Ilse and returns to Club 21 and his sweetheart Gita Gobel. Hearing Bauer's daughter is about to marry, he plans to kidnap the bride and hold her for ransom. At the wedding, Golo locates Ilse, who naturally thinks he's her fiancé Michael, and the two escape to an inn in Schandau. Golo, inexplicably thinking he's Michael once again, returns to Bauer's house and apologizes for missing the wedding. The two plot to find Ilse and save her from her kidnapper. Recognized as Golo by some and Michael by others, the hero becomes involved in a series of comic misadventures.

Création: 20/1/1933 - Majestic Theatre (Broadway) - représ.



Musical
0015 - Du Barry Was a Lady (1939)
Musique: Cole Porter
Paroles: Cole Porter
Livret: B.G. DeSylva • Herbert Fields
Production originale:
3 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Génèse  Liste chansons  

Le Du Barry Was a Lady de Cole Porter est l’un des plus grands succès de l’époque. Ce spectacle flamboyant a été créé avec Bert Lahr et Ethel Merman en tête d'affiche, des nombreux et somptueux costumes de Raoul Pene du Bois et contenant au moins six ballets majeurs chorégraphiés par Robert Alton. Les blagues étaient parfois un peu risquées, et au moins deux des chansons de Porter (It Ain’t Etiquette et But in the Morning, No!) ont été jugées trop «inappropriées» pour la radio. Et trois chansons sont devenues des standards: la belle ballade Do I Love You? (pour Ronald Graham); le duo Friendship (pour Lahr et Merman); et le Well, Did You Evah! (pour Betty Grable et Charles Walters). Le musical a tenu l'affiche pendant plus d’un an, et a été le dernier musical à ouvrir à Broadway dans les années '30.

Genèse: 1939 Broadway Le musical a ouvert à Broadway au 46th Street Theatre le 6 décembre 1939. Le spectacle sera transféré au Royale Theatre le 21 octobre 1940 et fermera le 12 décembre 1940, après 408 représentations. Il a été mis en scène par Edgar MacGregor, chorégraphié par Robert Alton, avec les orchestrations de Robert Russell Bennett et Ted Royal. La distribution présentait Bert Lahr (Louis Blore), Ethel Merman (May Daly), Betty Grable (Alice Barton), Benny Baker (Charley), Ronald Graham (Alex Barton) et Charles Walters (Harry Norton). Gypsy Rose Lee et Francis Williams reprendront plus tard joué le rôle de May Daly. 1942 West End Le spectacle a ouvert dans le West End au His Majesty’s Theatre le 22 octobre 1942 pour 178 représentations. Il a été mis en scène par Richard Bird. La distribution mettait en vedette Arthur Riscoe (Louis Blore), Frances Day (May Daly), Frances Marsden (Alice Barton), Jacky Hunter (Charley), Bruce Trent (Alex Barton) et Teddy Beaumont (Harry Norton). Productions suivantes Le spectacle a été présenté en concert à plusieurs reprises, aux États-Unis et au Royaume-Uni. Les deux productions britanniques, en 1993 et 2001, étaient présentées par la «Discovering Lost Musicals Charitable Trust» avec Louise Gold comme May Daly et Barry Cryer comme Louis en 1993 et Desmond Barrit en 2001. La production de mai 1993 s'est jouée au Barbican Centre. Le concert de novembre 2001 a été présentée (comme la production originale de Londres) au Her Majesty’s Theatre, enregistré pour la radio par la BBC (il a été diffusé sur BBC Radio 3 pour Noël 2002). Le New York City Center Encores! a présenté un concert en février 1996 avec Robert Morse (Louis) et Faith Prince (mai). The show has been produced in concert form several times, in both the US and the UK. The two UK productions, in 1993 and 2001, were by the "Discovering Lost Musicals Charitable Trust" and featured Louise Gold as "May Daly" with Barry Cryer as Louis in 1993 and Desmond Barrit in 2001. The May 1993 production was at the Barbican Centre. The November 2001 concert was (like the original London production) at Her Majesty's Theatre, recorded for radio by the BBC (it was broadcast on BBC Radio 3 during Christmas 2002). Le New York City Center Encores! a présenté un concert en février 1996 avec Robert Morse (Louis) et Faith Prince (May).

Résumé: Un préposé aux toilettes, Louis Blore, gagne à la Loterie et démissionne de son boulot. Il est amoureux de la chanteuse de discothèque May Daly, mais elle est elle-même amoureuse d’Alex Barton. Alex est le frère de son amie Alice, qui est amoureuse de Harry Norton. Pendant ce temps, Alex est marié à Ann, un mariage malheureux. Charley, le remplaçant de Louis, suggère que Louis glisse un Mickey Finn [boisson alcoolisée dans laquelle on a versé une drogue à l'insu de celui qui la consomme] à Alex. En essayant de le faire, Louis boit par inadvertance le Mickey Finn, s’endort, et rêve qu’il est le roi Louis XV de France, et que May est Madame du Barry. Dans son rêve, Charley devient le Dauphin (plus tard Louis XVI) et Harry devient le capitaine de la garde, avec Ann comme dame d’honneur de Du Barry, et Alex comme paysan qui a écrit une chanson grossière sur Le Roi et Du Barry (la chanson titre : Du Barry was a Lady). Finalement, après divers enchevêtrements (dont le Dauphin tirant sur le Roi dans le postérieur avec un arc et une flèche), Louis se réveille et réalise qu’Alex est l’homme de May. Il utilise le dernier de ses gains pour payer le divorce d’Alex avec Ann, et (avec Charley qui vient de quitter son emploi) revient à être un préposé aux toilettes.

Création: 6/12/1939 - Richard Rodgers Theatre (Broadway) - représ.



Musical
0016 - Panama Hattie (1940)
Musique: Cole Porter
Paroles: Cole Porter
Livret: B.G. DeSylva • Herbert Fields
Production originale:
2 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Liste chansons  

Genèse:

Résumé:

Acte I

Hattie Maloney owns a night club in the Panama Canal Zone where she also performs. Three sailors from the S.S. Idaho, Skat Briggs, Windy Deegan and Woozy Hoga, ask her to sing at a party they are organizing ("Join It Right Away"). Nick Bullet, Hattie’s fiance, is a wealthy Navy officer. They are about to meet his eight-year-old daughter Geraldine (Jerry), off the boat from Philadelphia. He tells Hattie, "My Mother Would Love You". Hattie, eager to make a good impression on her prospective stepdaughter, spends three weeks' wages on her elaborately frilly outfit. But when she arrives, Jerry makes fun of Hattie's clothing and way of speaking. Feeling that her marriage is off, Hattie gets drunk on rum ("I’ve still Got my Health"). Kitty-Belle, the daughter of Admiral Whitney Randolph, wants to marry Nick, and she schemes to end his romance with Hattie. Florrie, a singer in the night club, develops a crush on Nick's very proper butler Vivian Budd ("Fresh as a Daisy"). Nick’s efforts to persuade Jerry and Hattie to get along with each other finally succeed, with Jerry making the still hungover Hattie cut the bows off her dress and shoes ("Let’s Be Buddies"). Jerry gives Hattie advice on how to behave like a lady at a party where she is to be presented to Nick’s boss, the Admiral ("I’m Throwing a Ball Tonight"). Admiral Randolph is to be presented with a cup, and his daughter Kitty-Belle suggests that Hattie might present it filled with goldenrod. This gives Whitney hay fever; Hattie is blamed, and Nick is ordered not to marry Hattie.

Acte II

The sailors from the S. S. Idaho uncover a spy plot involving saboteurs. Hattie swears off rum ("Make It Another Old Fashioned Please"). Hattie has it out with Kitty-Belle, whose boyfriend keeps being called in whenever Hattie is on the verge of hitting her. Meanwhile, Florrie continues to try to attract the romantic attention of Budd ("All I’ve Got to Get Now is My Man"). Hattie, two of the sailors and Budd meet regarding these various threads ("You Said It"). Mildred Hunter, Kitty-Belle’s best friend, turns out to be a terrorist ("Who would Have Dreamed"). She gives Jerry a secret package to put in Nick’s desk. Hattie overhears the plot to blow up the Panama Canal control room, finds the bomb and throws it out, saving the day. The grateful Admiral Whitney retracts his order and the sailors praise Hattie ("God Bless the Woman").

Création: 30/10/1940 - Richard Rodgers Theatre (Broadway) - 501 représ.



Musical
0017 - Let's Face It (1941)
Musique: Cole Porter
Paroles: Cole Porter
Livret: Dorothy Fields • Herbert Fields
Production originale:
3 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Génèse  Isnpiration  Liste chansons  

Let’s Face It est un musical avec une musique et des paroles de Cole Porter. Le livret de Herbert et Dorothy Fields est basé sur la pièce de 1925 The Cradle Snatchers de Russell Medcraft et Norma Mitchell.

Genèse: 1941 – Création à Broadway La production originale est a été mise en scène par Edgar MacGregor et chorégraphiée par Charles Walters. Après un Try-Out au Colonial Theatre de Boston, le musical a ouvert à Broadway à l'Imperial Theatre le 29 octobre 1941 et a fermé le 20 mars 1943, après 547 représentations. La distribution comprenait Danny Kaye (Jerry Walker), Eve Arden (Maggie Watson), Edith Meiser (Cornelia Abigail Pigeon), Vivian Vance (Nancy Collister), Benny Baker, Mary Jane Walsh (Winnie Potter) et Nanette Fabray. La distribution comprenait aussi Carol Channing encore totalement inconnue comme understudy d’Eve Arden. Danny Kaye avait fait ses débuts réussis plus tôt dans l’année dans Lady in the Dark(), et Porter a permis à la femme de l’acteur, Sylvia Fine, d’ajouter deux numéros comiques dans la partition pour qu’il chanterait. Plus tard dans la série, Carol Goodner a remplacé Eve Arden et José Ferrer a remplacé Kaye. 1942 – Création à Londres Les Try-Out au Royaume-Uni ont commencé le 23 juin 1942 au Palace Theatre de Manchester. La production du West End a ouvert le 19 novembre 1942 à l'Hippodrome Theatre où elle s'est jouée durant 348 représentations. Le spectacle a été mis en scène par Bobby Howell et chorégraphié par Joan Davis. La distribution comprenait Bobby Howes (Jerry Walker) et Pat Kirkwood (Winnie Potter).

Résumé: Méfiantes des voyages de chasse de leurs maris, Maggie Watson, Nancy Collister et Cornelia Pigeon décident de renverser la vapeur et d’inviter trois jeunes militaires à la maison d’été de Maggie à Southampton. Les copines de ces trois jeunes militaires apprennent l'existence de ce stratagème et décident de faire échouer la fête. Pour rajouter quelques complications, les maris retournent aussi chez eux.

Création: 29/10/1941 - Imperial Theatre (Broadway) - 547 représ.



Musical
0018 - Something for the Boys (1943)
Musique: Cole Porter
Paroles: Cole Porter
Livret: Dorothy Fields • Herbert Fields
Production originale:
2 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Liste chansons  

Connu pendant la préparation sour le titre Jenny, Get Your Gun, le musical Something for the Boys de Cole Porter fut un succès populaire et critique qui a duré un an et a marqué la cinquième et dernière apparition d’Ethel Merman dans un musical de Porter. La production somptueuse de Michael Todd offrait un complot léger lié à la guerre qui impliquait des soldats, leurs femmes et leurs petites amies, des usines de défense et même la nouveauté d’une «arme» secrète pour gagner la guerre.

Genèse:

Résumé: L'histoire suit trois cousins, Blossom (Ethel Merman), Chiquita (Paula Laurence) et Harry (Allen Jenkins), ne se connaissant pas du tout, qui héritent ensemble d’un immense domaine au Texas situé à côté d’une base militaire. Les trois cousins transforment la maison délabrée en une pension pour les femmes des militaires ainsi qu’une sorte d’usine de défense dans laquelle les femmes fabriquent des pièces d’avion. Blossom et le soldat Rocky Fulton (Bill Johnson) tombent amoureux, mais la jalouse Melanie Walker (Frances Mercer) tente de briser la romance en suggérant aux responsables de l’armée que le pensionnat est un autre type de maison. Mais comme à cette époque tout est possible dans les livrets de musicals à Broadway, il semble qu'une des dents de Blossom agisse comme un émetteur radio, et donc l’armée, peut se rendre compte que les activités sur le domaine sont innocents. Blossom suggère que les dents des soldats soient équipées de la même manière pour qu’ils puissent devenir leurs propres émetteurs radio pendant la guerre!!! Dietz, Dan. The Complete Book of 1940 Broadway Musicals. Rowman & Littlefield Publishers. Édition du Kindle.

Création: 7/1/1943 - Neil Simon Theatre (Broadway) - 422 représ.



Musical
0019 - Up in Central Park (1945)
Musique: Sigmund Romberg
Paroles: Dorothy Fields
Livret: Dorothy Fields • Herbert Fields
Production originale:
2 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Commentaire  Liste chansons  

Up in Central Park était un des musicals de l’époque s’attardant sur une tranche de l’histoire des Etats-Unis, dans ce cas, la ville de New York des années 1870 avec ses politiciens corrompus dont William Tweed, surnommé «Boss Tweed» parce qu’il était … le «boss».

Genèse:

Résumé: Central Park est le «grand jardin» de New York qui fut construit de 1860 à 1873, une période pendant laquelle les politiciens ont fait de terribles détournements financiers, sous l’impulsion majeure du sénateur William Tweed, rebaptisé «Boss» Tweed, parce qu’il était le «boss». Dans ce musical, Rosie Moore, une jeune et ambitieuse chanteuse d’opéra dont le père est un sous-traitant de Central Park. Elle n’est pas au courant des magouilles financières et des connivences politiques qui caractérisent l’époque. John Matthews, le journaliste du New York Times et Thomas Nast, le caricaturiste du Harper’s Weekly enquêtent sur les scandales politico-financiers du Tammany Hall. Quand John et Rosie se rencontrent, ils tombent amoureux. Mais Richard Connolly, l’un des complices de «Boss» Tweed, attire Rosie avec de belles promesses d’aisance financière mais surtout de réussite dans sa carrière de chanteuse naissante. Peut-être parce qu’elle n’a pas apprécié le fait que John enquête et dénonce les agissements frauduleux de son père, Rosie épouse Richard. Mais, très vite, Rosie va découvrir Richard est un de ces politiciens véreux mais aussi … bigame. Quand ce dernier meurt dans un accident, Rosie prend conscience elle vit dans un système de valeurs corrompues. Un an plus tard, elle et John se croisent accidentellement lors d’un concert du 4 juillet et, là, dans Central Park, décident de joindre leurs avenirs.

Création: 27/1/1945 - New Century Theatre (Broadway) - 504 représ.



Musical
0020 - Annie get your gun (1946)
Musique: Irving Berlin
Paroles: Irving Berlin
Livret: Dorothy Fields • Herbert Fields
Production originale:
23 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Synopsis  Génèse  Isnpiration  Liste chansons  

Genèse: Le musical qui célèbre le «faire ce qui est naturel» a commencé par une idée tout ce qu’il y a de plus naturel: Ethel Merman dans le rôle d’Annie Oakley. Droit dans le mille! Écriture et création du musical Au milieu des années ’40, l’idée de créer un musical basé sur la vie de la tireur d’élite Annie Oakley a vu le jour dans l’esprit de Dorothy Fields, une des grandes librettistes et lyricistes de l’époque. Elle n’a jamais considéré quelqu’un d’autre que son amie Ethel Merman pour jouer le rôle principal. À cette époque, Herbert et Dorothy Fields avaient co-écrit les quatre derniers musicals de la star Ethel Merman: Stars in your eyes () (1939), Du Barry Was a Lady () (1939), Panama Hattie () (1940) et Something for the boys () (1943). Merman a immédiatement accepté de participer à ce nouveau projet, mais quand Mike Todd, qui avait produit de nombreux spectacles des frères et sœurs Herbert et Dorothy FieIds, a refusé le projet, ils l’ont apporté à une équipe de producteurs qui, bien que novices dans le domaine de la production, étaient tout de même des fin connaisseurs du monde des musicals: Richard Rodgers et Oscar Hammerstein II. Ayant marqué récemment le grand public avec deux musicals hors-normes (Oklahoma! () et strong>Carousel ()), Rodgers & Hammerstein étaient trop heureux de se borner à être producteurs de ce projet qui s’appelait à l’origine Annie Oakley. Jerome Kern, partenaire de longue date de Hammerstein, devait écrire la musique, Dorothy Fields les paroles, et Dorothy et Herbert devaient être coauteurs du livret. La mort soudaine de Jérôme Kern en novembre 1945 a tout changé. Suite au décès de Kern, plutôt que d’arrêter le projet Annie Oakley, Rodgers, Hammerstein et les Fields se sont immédiatement mis à la recherche d’un compositeur pouvant prendre en charge la partition, ou même d’une manière plus générale, d’une équipe capable d’écrire le spectacle. Tous les quatre étaient unanimes à dire qu’il y avait une personne tout à fait appropriée pour le poste: Irving Berlin. Mais comme Berlin préférait habituellement écrire les paroles et la musique des chansons, Dorothy Fields a renoncé à son rôle de parolière. Elle n’a eu aucun mal à prendre sa décision. Irving Berlin n’avait plus écrit pour Broadway depuis Louisiana Purchase () en 1940, et venait tout juste de sortir d’une «tournée patriotique» de trois ans avec sa revue This Is The Army (), il était d’abord sceptique que son style unique était encore à la mode. La révolution musicale que Rodgers & Hammerstein avait fomentée avec Oklahoma! () a changé les règles, et Berlin n’était pas sûr de vouloir jouer avec eux. Quand Rodgers & Hammerstein ont suggéré à Berlin d’emporter le script pour le lire durant le week-end et de voir si cela ne faisait pas naître en lui une ou deux chansons. Berlin a suivi leurs conseils et, le lundi matin suivant, il a débarqué dans leur bureau avec trois chansons complètes sous les bras: You Can’t Get a Man with a Gun, Doin’ What Comes Natur’lly et There’s No Business Like Show Business. Création à Broadway (1946) et US Tour Mis en scène par Joshua Logan, avec des décors de Jo Mielziner et des costumes de Lucinda Ballard, mettant en vedette Ethel Merman dans le rôle d’Annie Oakley et Ray Middleton dans le rôle de Frank Butler, et avec un nouveau titre excitant, Annie get your gun à l'Imperial Theatre de Broadway, le 16 mai 1946. Ce fut un succès retentissant et les critiques ont applaudi. Le musical s'est joué jusqu'au 12 février 1949. «For verve and buoyancy, unslackening, there has seldom if ever been a show like it» a déclaré William Hawkins dans le World Telegram. Dans le Post, Vernon Rice a déclaré: «Irving Berlin has outdone himself this time. No use trying to pick a hit tune, for all the tunes are hits.» Lewis Nichols du The New York Times a modestement soutenu que: «It takes little gift of prophecy to add that Annie get your gun and Ethel Merman] will chant their saga of sharp-shooting for many months to come.» En fait, Annie get your gun s'est joué à Broadway pendant une stupéfiante série de 1.147 représentations. Il fut le premier musical après Oklahoma! () à dépasser les 1.000 représentations. Annie get your gun était, avec Oklahoma! (), South Pacific () et The King and I () – tous trois de Rodgers & Hammerstein – le quatuor de tête des musicals à longue série du Golden Age de Broadway. Avant la fin de la série à Broadway, le musical est parti en US Tour à partir du 3 octobre 1947, avec Mary Martin dans le rôle d'Annie. Cet US Tour s'est longuement arrêté Chicago et Los Angeles. Martin est restée avec la tournée jusqu'à la mi-1948. L'US Tour s'est terminé en mai 1949, 3 mois après Broadway. Mais Annie get your gun aura trois revivals à New York. Création à Londres (1947) Dolores Gray a joué dans la production londonienne de 1947, faisant d'elle une star du jour au lendemain. Pendant qu'elle jouait Annie get your gun, elle a décidé d'étudier l'art dramatique à la Royal Academy of Dramatic Art. Signalons que le rôle avait été proposé à June Havoc qui l'avait refusé! Puis à Pat Kirkwood, qui n'a pas pu le jouer pour cause de dépression. Le musical s'est joué à Londres au London Coliseum pour très belle série de 1.304 représentations, soit plus que la série de Broadway! Paris (1950) Une version française, Annie du Far-West, avec Lily Fayol et Marcel Merkes s'est jouée au Théâtre du Châtelet de Paris dès le 19 février 1950 pendant plus d'un an. Film (1950) La MGM a adapté au cinéma ce triomphe de Broadway en 1950. Le film a rencontré bon nombre de problèmes de production. Il a été un gros succès et Betty Hutton qui a joué le rôle d'Annie a été nominée au Golden Globe for Best Actress. Mais… … Judy Garland, la plus grande star des musicals de la MGM, a été initialement choisie pour jouer Annie Oakley dans le film. Elle a d'ailleurs enregistré toutes ses chansons pour la bande originale destinée à un disque. Elle travaille pendant deux mois sous la direction du réalisateur du film, Busby Berkeley et du chorégraphe Robert Alton. En fait, Berkeley et Garland avaient déjà travaillé ensemble à la fin des années '30 et au début des années '40 dans une série de films musicaux (baptisés les "backyard musicals": Babes in Arms (1939), Strike up the Band (1940), Babes on Broadway (1941) et Girl Crazy (1943)) tous en duo avec une autre jeune star, Mickey Rooney. Garland a déclaré qu'elle, Rooney et d'autres jeunes interprètes se voyaient constamment prescrire des amphétamines pour rester éveillés et survivre au rythme effréné de tournage d'un film après l'autre qui leur était imposé. On leur a également donné des barbituriques à prendre avant d'aller se coucher pour qu'ils puissent dormir. Cette consommation régulière de drogues, a-t-elle dit, a conduit à la dépendance et à une lutte de toute une vie. Sur le tournage de Girl Crazy, le réalisateur du film, Busby Berkeley, a été licencié lors du tournage de la scène I Got Rhythm parce que des conflits avec Judy Garland ont éclaté. Six ans plus tard, le producteur Arthur Freed a estimé qu'il était temps de surmonter le conflit entre l'actrice et le réalisateur, suffisamment de temps avait passé pour qu'ils puissent à nouveau travailler ensemble… Et Berkeley était l’homme idéal pour réaliser le film à grand spectacle que devait être Annie Get Your Gun. Mais une fois encore, Berkeley fut sévère et rude avec Judy Garland, et ils se sont immédiatement affrontés. En outre, Garland souffrait de surmenage et d’épuisement, de la dissolution de son mariage avec Vincente Minnelli et d’une dépendance aux médicaments. Elle venait en plus de terminer le tournage exigeant de In the Good Old Summertime (), dont elle était sortie exténuée. Elle n’était sans doute pas en mesure de jouer si vite un rôle exigeant dans une autre grande production musicale surtout avec un réalisateur qu'elle craignait. Elle a lutté pour faire du personnage d’Annie Oakley une vraie personne et pas seulement une caricature générale d’Ethel Merman [créatrice du rôle à Broadway]. Garland a estimé que Berkeley ne comprenait en rien la manière dont il fallait porter ce rôle au grand écran. Elle a été rebutée par son style de réalisation pompeux. Elle a souvent quitté le plateau quand il commençait à crier sur les acteurs et l’équipe technique. Garland, comme six ans auparavant, s'est plainte de Berkeley au chef de studio Louis B. Mayer, tentant de le faire virer du film. Après avoir vu les images de Berkeley tournée jusqu'à ce moment-là, le producteur Freed a été déçu et a congédié le réalisateur vétéran, le remplaçant par Charles Walters (qui ne sera pas crédité au générique). Malgré ces changements, Garland est encore souvent arrivée en retard lors des tournages … ou parfois même pas du tout. Après quelques avertissements, la MGM a finalement suspendu le contrat de Garland et elle a été congédiée. Garland a déclaré à la presse qu’elle a été forcée de quitter la production contre son gré, s’est rendue à Boston où elle a été hospitalisée pendant plusieurs semaines pour retrouver la santé. Les producteurs ont pensé engager Betty Garrett comme remplaçante de Garland, mais son contrat avec le studio avait expiré et son agent a demandé trop d'argent pour qu'elle revienne. Ginger Rogers a fait pression pour jouer le rôle, mais les producteurs ont estimé qu'elle était trop «mature» et trop glamour pour ce rôle. Selon Ginger Rogers, le chef de studio Louis B. Mayer lui aurait dit: «Ginger, tu resteras toujours avec tes bas de soie et tes talons hauts. Ce rôle n'est pas pour toi.» Betty Hutton, l'actrice vedette de la Paramount a plaidé pour jouer le rôle à la fois auprès de la MGM et de la Paramount. Un accord a été négocié entre les deux studios et Hutton a été «prêtée» par la MGM à la Paramount pour jouer le rôle d'Annie Oakley. Le tournage a repris après cinq mois d'arrêt. Entre temps, le réalisateur Charles Walter – remplaçant de Busby Berkeley – a lui-même été viré avant d'avoir pu tourner quoi que ce soit et a été remplacé par George Sidney!!! Si on se fie aux Mémoires de Betty Hutton, elle a été accueillie très froidement par la plupart des acteurs et de l'équipe parce qu'elle avait osé remplacer Garland. Dans une interview, elle a clairement dit que les autres membres de la distribution étaient hostiles et que la direction de la MGM était à ce point peu reconnaissante de sa présence qu'ils ont «négligé» de l'inviter à la première du film à New York. Une certitude: Hutton s'est affronté avec la co-vedette masculine du film, Howard Keel. Des années plus tard, Keel a parlé de Betty Hutton comme d'une «voleuse de scène» et comme «instable». Dans son autobiographie, Only Make Believe: My Life in Show Business, Howard Keel rappelle qu'à une occasion, Hutton a été bouleversée parce qu'elle sentait que Keel jouait mieux qu'elle et ils ont refait la scène 35 fois jusqu'à ce qu'elle en soit satisfaite. De son côté, Betty Hutton a écrit dans ses Mémoires, Backstage You Can Have que Keel était un «débutant» qui essayait d'attirer toute l'attention sur lui. Selon elle, le seul acteur majeur qui la traitait avec gentillesse et respect était Louis Calhern. Hutton a également déclaré que Judy Garland a, un jour, visité le plateau de tournage et quand Hutton l'a accueillie avec un «Hey, Judy!», elle a reçu en retour une suite bouillonnante de blasphèmes de Garland. Bizarrement, des années plus tard, les deux femmes deviendront amies alors qu'elles se produisaient toutes deux à Las Vegas. Selon Hutton, Garland lui aurait avoué qu'elle n'avait jamais senti être un bon choix pour le rôle d'Annie et avait été soulagée lorsque Hutton avait pris le relais. Pour en finir avec ce tournage chaotique, seuls deux scènes avaient été tournées complètement avec Garland: Doin 'What Comes Naturally et l'élaboré I'm an Indian, Too. Elle ont été officiellement diffusées par la MGM pour la première fois dans le documentaire de 1994 That's Entertainment III. Le film a eut finalement sa première le 17 mai 1950 à New York. Les critiques furent plutôt favorables et le public est venu en masse, en faisant un des films les plus rentables de l'année. Mais en 1973, il a été retiré de la distribution, en raison d'un différend entre Irving Berlin et la MGM à propos des droits musicaux, ce qui a empêché le public de visionner ce film pendant près de 30 ans. Il a fallu attendre le 50ème anniversaire du film en 2000 pour qu'il puisse être revu dans son intégralité! Production TV – NBC (1957) Mary Martin qui avait déjà joué avec succès le rôle d'Annie durant la première année de l'US Tour de 1947, a repris ce rôle dans une version diffusée par NBC en 1957. Contrairement au Peter Pan auquel elle avait participé en 1955 – et qui avait été le premier musical de Broadway adapté pour la TV – cette version d'Annie get your gun a été filme en studio, mais avec un public présent. Des applaudissements peuvent être entendus après chacun des numéros musicaux. Mary Martin disait toujours qu’elle se sentait plus à l’aise de se produire devant un public; c’est pourquoi elle ne faisait pas beaucoup de films musicaux. Ce fut le musical télévisé le plus populaire de la saison pour NBC. Elle a attiré au total 60 millions de téléspectateurs… Revival au New York City Center (1958) – Limited Run Martha Raye devait jouer Annie dans cette production, mais elle a dû s'en retirer deux jours avant l'ouverture prévue le 19 février 1958, en raison d'une appendicite sévère. Son understudy, Betty Jane Watson, l'a remplacée. Le spectacle s'est joué 15 représentations, et une preview. Selon un article paru dans Variety en mars 1958, Raye s'est présentée au City Center le 2 mars pour la dernière representation. Elle est allée dans les coulisses avant le spectacle et a demandé à Watson de lui permettre de jouer la dernière représentation. Watson a accepté, mais la direction du City Center a rejeté l'idée, la jugeant totalement irréaliste. Raye a alors décidé de regarder la représentation mais elle a commencé à se sentir mal et est partie peu après la moitié du deuxième acte pour l'hôpital. Revival au Lincoln Center (1966) Puis Broadway Theatre – Limited Run Vingt ans après la création à Broadway en 1946, Ethel Merman ca recréer le rôle d'Annie dans une production du Music Theater of Lincoln Center, présentée par Richard Rodgers. Pour l'occasion, Irving Berlin a écrit une nouvelle chanson: An Old Fashioned Wedding. Le livret de la production a aussi été révisé et l'intrigue secondaire Tommy-Winnie ainsi que leurs chansons I will Share It All with You et Who Do You Love, I Hope?. Le revival, après ses 47 représentations au Lincoln Center (25 mai au 9 juillet 1966), il fera un très court US Tour (Detroit (12 juillet au 6 août), Washington (10 août au 27 août) et Philadelphia (30 août au 17 septembre)) puis revient à Broadway, au Broadway Theatre du 21 septembre au 26 novembre 1966 pour une série limitée de 78 représentations. Production TV – NBC (1967) Il s'agit d'une version télévisée, réduite à 90 minutes, de la version du Lincoln Center. C’est le seul musical présenté au Lincoln Center à cette époque (les autres étaient The Merry Widow, The King and I, Carousel, Kismet, Show Boat, South Pacific, West Side Story et Oklahoma!) a avoir été adapté pour la télévision et présenté dans ce média sur base de sa distribution scénique. Revival à Londres (1967) Le premier revival à Londres à l'Aldwych Theatre. Cette production a été transférée du Chichester Festival Theatre et elle est généralement considérée comme plutôt terne, et bien que Suzi Quatro (surnommée «America’s First Lady of Rock»), qui jouait Annie, ait une personnalité attrayante, la plupart des critiques ont estimé qu’elle n’était pas crédible en tant qu’Annie Oakley maniant des armes. Revival à Broadway (1999) Ce revival d’Annie Get Your Gun a été pour beaucoup d'analyste une vraie déception. Le rôle d'Annie Oakley était joué par Bernadette Peters et celui de Frank Butler par Tom Wopat. Peters ne semblait jamais naturelle ou à l’aise dans les scènes parlées, et les méchantes langues affirmaient que son Annie ressemblait à une Betty Boop dont le développement se serait arrêté. Heureusement, les choses s'arrangeaient dès qu'elle chantait. Mais le rôle ne lui convenaient pas, et elle avait même l’air un peu ridicule dans son costume de cow-boy du Far West. Le vigoureux Tom Wopat était un Frank efficace, et bien que certains critiques se soient offusqués de la mise en scène efféminée de My Defenses Are Down, dans laquelle lui et des cow-boys évoquaient l’image d’un hétéro dans un ranch de mecs gays, la séquence se voulant un clin d'œil au second degré. Le livret retravaillé par Peter Stone était une version «politiquement correcte» de l’original, et les Indiens n’ont donc pas été dépeints comme des caricatures (bien qu’on puisse faire valoir que tous les personnages du livre original d’Herbert et Dorothy Fields ont été délibérément dépeints comme des caricatures d’une sorte ou d’une autre). En conséquence, la chanson d'AAnnie, I'm an Indian, Too a été retiré du revival, même si cette chanson célèbre en fait la diversité culturelle! Dans cette version, Annie est nommée membre honoraire de la tribu sioux. Quoi qu'il en soit, le musical a conquis son public et a tenu l'affiche pour une surprenante série de 1.046 représentations (4 mars 1999 au 1er septembre 2001. Pendant la série, Susan Lucci et Cheryl Ladd ont incarné Annie, et quand Reba McEntire a repris le rôle, elle a reçu des critiques plus qu'élogieuses. La R&H Theatre Library, qui gère les productions d’Annie get your gun, estime que 450 productions sont présentées aux États-Unis chaque année.

Résumé: Quand dans le Wild West américain, un show s'arrête dans sa ville, Annie Oakley participe à un concours de tir, le gagne et on lui demande de rejoindre la troupe du spectacle. Elle tombe amoureuse de la star du spectacle, Frank Butler, et consent à le rejoindre, bien qu'elle n'ait aucune idée idée de ce que peut être le show business, ce dont l'informe un des tubes du musical "There's No Business Like Show Business". Durant le musical, Frank, bien qu'insistant sur le fait que la fille qu'il recherhce serait parée de satin… et sentirait l'eau de Cologne, ("The Girl That I Marry), finit par s'amouracher du garçon manqué qu'est Annie. Malheureusement, son ego sera vite blessé et il deviendra jaloux lorsque Annie sera devenue une star et il la quittera. Après plusieurs complications, qui gardent Annie et Frank qéparés, ils se retrouvent ensemble pour un dernier duel au tir lors du final du musical "Anything You Can Do". Annie laisse délibérément Frank gagner pour satisfaire son ego, et ils partent ensemble.

Création: 16/5/1946 - Imperial Theatre (Broadway) - représ.



Musical
0021 - Redhead (1959)
Musique: Albert Hague
Paroles: Dorothy Fields
Livret: David Shaw • Dorothy Fields • Herbert Fields • Sidney Sheldon
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  Liste chansons  

Redhead semble être le seul musical primé aux Tony Awards que personne ne connaisse. Il a remporté huit Tony Awards, dont celui de meilleur musical, mais aujourd’hui, même les amateurs de théâtre musical le considèrent comme ringard. À une époque où Broadway offre plus de revivals que de musicals originaux, et où même les revivals semblent faire l'objet de revivals, Redhead mériterait qu'on s'y attarde un peu. Le livret se lit bien, et avec un peu de peaufinage pourrait être de première classe, car voici un musical avec un meurtre mystère avec plein de frissons, de la comédie, de la musique et de la danse (beaucoup de danse!), le tout se déroulant dans le monde brumeux et éclairé au gaz de Jack l’Éventreur dans le Londres victorien. Si les 'réexamens' de Pippin () et de Chicago () de Fosse ont débouchés sur des revivals de longue date et multi-primés, un 'réexamen' de Redhead pourrait faire de même. Une actrice charismatique, un livret légèrement révisé et des danses dans le style Fosse pourraient offrir à Broadway une surprise fraîche et passionnante. Mais un revival devrait comprendre clairement le mandat légué par Fosse: il doit être dirigé par la danse, non seulement avec ses neuf séquences de danse majeures, mais aussi dans son mouvement global dans les scènes du livret et les transitions.

Genèse:

Résumé: Dans le Londres victorien , Essie Whimple sculpte des figurines pour le musée de cire Simpson Sisters Wax Museum, dirigé par ses deux tantes, tante Sarah et tante Maude. Ils s'apprêtent à dévoiler un nouveau sketch horrifique, l'étranglement encore non résolu de la belle actrice Ruth LaRue. Ils reçoivent la visite des collègues des femmes assassinées et de l'inspecteur White de Scotland Yard. Parmi eux, on peut citer Tom Baxter, un « homme fort ». Essie, attirée par Tom, invente une histoire sur le fait de savoir qui est le tueur et simule une tentative d'assassinat. Elle se cache dans la loge de Tom et est transformée en "Rousse".

Création: 5/2/1959 - Richard Rodgers Theatre (Broadway) - 452 représ.